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Louis-Guillaume Perreaux (Almenêches, - Paris, ) est un inventeur français (il s'intitule ingénieur mécanicien).

Louis-Guillaume Perreaux
Biographie
Naissance

Almenêches
Décès
(à 73 ans)
Paris
Nationalité
Française
Formation
École nationale supérieure d'arts et métiers
Activités
Ingénieur, inventeur
Perreaux : première moto de l'Histoire.
Perreaux : première moto de l'Histoire.

Études


Né de parents ouvriers (son père Louis Marin Perreaux est tourneur[1]), il est admis à l'École des Arts et Métiers de Châlons-sur-Marne comme élève-pensionnaire aux frais de l'État en 1836. D'après Jean Rey, il aurait obtenu sa bourse à la suite de l'invention d'une canne-fusil à l'âge de seize ans, création qui lui aurait attiré des protecteurs[1]. Cette arme n'a pas été brevetée[2], mais ses subtilités remarquées profiteront aux fusils de guerre.


Production


Vélocipède à vapeur Perreaux, 1871.
Vélocipède à vapeur Perreaux, 1871.

Il est officiellement l'inventeur de la motocyclette[3].

Le , il dépose un brevet concernant un vélocipède à grande vitesse. Ce brevet est complété par trois certificats d'addition, le dernier en date du . Ce premier deux-roues à moteur construit vers 1871 d'après les procédés décrits dans ce brevet est conservé au Musée de l'Île-de-France à Sceaux. La vapeur sèche produite à l'aide de deux tubes enroulés en hélice autour d'une chaudière faisait tourner un volant par l'intermédiaire d'un piston. La force était transmise à la roue arrière par deux poulies et deux courroies en cuir.

Avec la première moto, il participera aux Expositions universelles de Vienne (1873), Philadelphie (1876) et Paris (1878). Maybach et Daimler s'inspireront de la machine de Perreaux afin de réaliser le premier deux-roues propulsé par un moteur à explosion[4].

Il publie en 1852 l'ode À ma mère[5]. En 1877, il publie chez E. Baltenweck un livre de philosophie des sciences en deux tomes ayant pour titre Lois de l'univers, principe de la création[6]. Ce livre expose que deux forces opposées régissent les sciences et gouvernent le monde[4]. Il n'aura pas un grand retentissement. Toujours en 1877, il publie à ses frais un fascicule in-8° de onze pages sur l'invention du tricycle à moteur[7].

Il se tourne aussi vers la peinture[8].

Jules Verne, dans son roman Robur le Conquérant, fait d'un certain M. Perreaux, l'inventeur d'une machine de mesure micrométrique.

Il fut fait chevalier de l'ordre national de la Légion d'honneur en 1877 (procès-verbal de la Grande Chancellerie de l'ordre national de la Légion d'honneur no 18746)[4].


Une vie vouée à l'invention


Sa curiosité intellectuelle et sa fertilité d’esprit marquèrent son siècle et se révélèrent dans les domaines les plus divers.

De 1840 à sa mort, Perreaux ne cessa d’inventer : un bateau sous-marin et une hélice à pas variable en 1842, dont le prototype fut testé dans la Seine[9], la soupape à clapets, un dynamomètre, le canon d’artillerie multicharge à longue portée, dit « canon Perreaux », la machine à diviser le millimètre en 1 500 parties, le stockage inertiel de l’énergie dans les transports, etc.


Inventions (le plus souvent avec un brevet déposé à l'INPI)


Brevet de vélo à vapeur Perreaux, 1872.
Brevet de vélo à vapeur Perreaux, 1872.
Canon multi-charge Perreaux.
Canon multi-charge Perreaux.

Postérité


L'inventeur a prêté son nom à des rues dans les villes de Sorgues, Manosque et Almenêches.

Les Almenêchois ont rendu hommage à l'inventeur à plusieurs reprises :

Cérémonie d'inauguration de la plaque commémorative le 10 mai 1998.
Cérémonie d'inauguration de la plaque commémorative le 10 mai 1998.
Reproduction de la première moto visible sur Almenêches.
Reproduction de la première moto visible sur Almenêches.

Publications



Références


  1. « Voir éloge funèbre du Bulletin de la Société historique et archéologique de l'Orne, t. VIII », sur gallica.bnf.fr, .
  2. Jean Rey, Histoire Scientifique de l'année 1888, 1889.
  3. « Motocyclette », sur futura-sciences.com (consulté le ).
  4. Guy Rolland, Perreaux, la première moto de l'Histoire : la vie et l'œuvre de Louis-Guillaume Perreaux (de l'Orne), inventeur, ingénieur-mécanicien, 1816-1889, Imprimerie Auffret-Plessix, Mamers (72600), de l'Ornal éditions, , 125 p. (ISBN 979-10-91664-04-2).
  5. Lire en ligne, sur Gallica.
  6. « Fiche de l'ouvrage », sur catalogue.bnf.fr.
  7. « Fiche de l'ouvrage », sur catalogue.bnf.fr.
  8. Fernand Leroyer, L.G. Perreaux, l'inventeur de la « moto », éd. Publibook (biographie).
  9. Jean Rey, Histoire scientifique de l'année 1888, , 13 p. (lire en ligne).
  10. Les canons à longue portée, dans L'année scientifique et industrielle, 1884, p. 142 (lire en ligne), sur Gallica.
  11. « Rétro Moto Club Alençonnais »(Archive.orgWikiwixArchive.isGoogle • Que faire ?).
  12. « Le Conseil départemental de l’Orne honore Louis-Guillaume Perreaux »(Archive.orgWikiwixArchive.isGoogle • Que faire ?), sur Orne.fr (consulté le ).
  13. Musée de Sceaux.
  14. « Ouest Tendance : Almenêches aura sa sculpture de moto »(Archive.orgWikiwixArchive.isGoogle • Que faire ?).

Annexes


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Bibliographie



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